Le Mont Blanc s’élève au cœur du massif du même nom et constitue le point culminant de la chaîne montagneuse des Alpes. Il s’agit également du plus haut sommet d’Europe occidentale, d’où son surnom de Toit de l’Europe.
Il se situe sur la frontière entre la France et l’Italie, au sud de la ville de Chamonix (dans le département de la Haute-Savoie, à 200 kilomètres à l’est de Lyon) et au nord-ouest de Courmayeur (dans la vallée d’Aoste, à 150 kilomètres au nord-ouest de Turin).
Le Mont Blanc domine l’aiguille du Midi au nord et les Grandes Jorasses au nord-est, il alimente directement le glacier des Bossons. Depuis le sommet du mont Blanc, il est possible de distinguer, au delà des Alpes, quatre autres massifs montagneux : le Jura, les Vosges, la Forêt-Noire et le Massif central.
Campagnes de mesure :
En 1986, une première mesure orthométrique réalisée par satellite donnait une altitude de 4 808,40 mètres, avec une précision de 1 mètre.
Au cours de l’année 2001, la périodicité des mesures est devenue biennale en se basant sur des mesures de la Chambre départementale des géomètres experts de la Haute-Savoie, à l’aide d’un système GPS. Cette mesure fût également encadrée par des guides de Chamonix et de Saint-Gervais, et accompagnée d’un traitement géodésique de l’IGN. La mesure réalisée alors donna une altitude de 4 810,40 mètres.
Toutefois, suite à la canicule de 2003, une nouvelle mesure effectuée les 6 et 7 septembre constata une hauteur de 4 808,45 mètres avec une précision de 5 centimètres et un décalage de l’arête sommitale de 75 centimètres vers le nord-ouest par rapport à la campagne de mesure de 2001. Lors de cette campagne, les mesures de plus de 500 points de repères ont été faites, ceci afin d’étudier la calotte sommitale dans son ensemble et de la modéliser entièrement.
Cependant, d’après le glaciologue Luc Moreau et Météo France qui collaborent aux mesures, l’interprétation populaire selon laquelle la canicule est responsable de cette diminution de l’altitude est contestable, car elle n’aurait pas entraîné de fonte significative des glaces au-dessus de 4 000 mètres d’altitude. Il pourrait simplement s’agir d’un mouvement aléatoire de la calotte glaciaire sommitale, au gré des vents violents soufflant à cette altitude. Effectivement, à cette altitude le thermomètre passe rarement au-dessus de 0°C, cependant même si lors de l’été 2003, la température est montée, durant quelques jours, à +2°C et même +3°C, cela ne suffit pas pour provoquer l’évaporation de la glace qui est restée à -15°C.
De plus, le sommet du mont Blanc fonctionnant comme une énorme congère, ce sont les vents qui déposent la neige sur le sommet et modifient sa composition. Avec le moindre nombre de jours ventés, moins de neige s’accumule au sommet.
Lors de la campagne 2005 rendue publique le 16 décembre, l’altitude du mont Blanc a été mesurée à 4 808,75 mètres, soit 30 cm de plus que la précédente mesure.
Enfin, lors de la quatrième campagne des 15 et 16 septembre 2007, l’altitude du mont Blanc a été mesurée à 4 810,90 mètres, soit 2,15 mètres de plus que la précédente mesure. Le volume de neige a presque doublé, par la même occasion, depuis 2003, passant de 14 600 m3 à 24 100 m3.
Le Mont Blanc est situé dans les Alpes, sur la frontière entre la France et l’Italie. Plus précisément, il se trouve dans le massif du Mont Blanc, qui fait partie des Alpes Graies. Voici des détails sur sa situation géographique et sa position relative par rapport aux plus grands sommets du monde :
Situation Géographique :
Latitude : 45.8326° N
Longitude : 6.8652° E
Le Mont Blanc est partagé entre les communes de Chamonix (France) et Courmayeur (Italie).